Monsieur
le président, Monsieur le vice-président, chers collègues,
Ce
n'est pas sans une certaine émotion que je prends la parole pour la
dernière fois de cette mandature.
Je
veux tout d'abord remercier l'ensemble des éluEs de la commission du
développement économique avec qui nous avons eu de riches débats.
J'ai eu le plaisir de présider cette commission pendant ces 6
années; et avec les éluEs de la majorité, nous pouvons être fiers
de notre bilan commun.
Je
tiens à remercier le vice-président Jean-Paul Planchou avec qui
nous avons amorcé la transition écologique de l'économie
francilienne non sans quelques oppositions ou divergences
d'appréciation mais toujours en défendant une politique de gauche
ambitieuse et de réduction des inégalités.
Enfin,
merci aux services, pour le bon dialogue et le travail de qualité
fourni tout au long de la mandature. Nous avons connu des avancées
certaines sur de nombreux sujets, j'en citerai quelques unes : qui
l'eut cru en 2010? : en fin de mandature, même les élus de
l'opposition se rallient au soutien de l'économie sociale et
solidaire. Une vraie victoire ! Citons le développement de dizaines
d’espaces de travail collaboratifs, la lutte contre les inégalités
d'accès au numérique, la promotion des innovations sociales pour
inventer de nouvelles façons d'échanger, de produire ou de
collaborer.
La
Région Ile-de-France évolue aussi. De plus en plus d’entrepreneurs,
de PME, de TPE et même de grandes entreprises se sont emparés des
enjeux liés à la transition écologique et sociale de l’économie
francilienne.
Il
faut bien sûr changer de braquet et accélérer mais nous pouvons
déjà être fiers de ce que nous avons accompli.
Je
veux parler surtout ici du dispositif PM’UP, un dispositif reconnu
et apprécié où un autodiagnostic Responsabilité Sociale et
Environnementale des Entreprises est maintenant obligatoire. Certains
avaient des doutes et même des craintes au départ sur la nécessité
de cet autodiagnostic et l'impact sur les entreprises… plus
personne n’ose le critiquer et au contraire d'autres instances
comme la BPI) s'en inspire. En effet, il permet aux entreprises ainsi
aidées d’inventer et transformer les contraintes en nouvelles
opportunités.
C’est
un exemple parmi d’autres. Nous entrons dans une nouvelle ère,
celle de l'économie
du nouveau monde. Ce sera une économie libérée des énergies
fossiles et fissiles, connectée, relocalisée et au service de
l’humain. Cette économie écologisée sera fortement créatrice
d’emplois locaux de qualité.
Bien
entendu, quand un écologiste sera en charge de ces questions, nous
irons encore plus loin. La campagne régionale est l'occasion pour
nous écologistes de faire des propositions ambitieuses. L'économie
régionale doit être compatible avec l' objectif de restreindre à
2 ° c l'augmentation de la température de la planète. Cela passe
notamment par un réel désinvestissement des énergies fossiles, des
formations en adéquation avec le transition écologique ou bien
encore un soutien plus important aux artisans locaux.
A deux
mois de la COP 21 à Paris, ces politiques locales doivent être
cohérentes avec cet objectif... C'est indispensable pour l'avenir
des franciliennes et franciliens.
Je
vous remercie.