Les conseillers régionaux écologistes s’opposent au Vélodrome de Saint Quentin (Yvelines)
Ce 20 octobre 2011, les élus EELV ont voté contre les 5,5 millions d’euros prévus pour la construction du Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines. Conçu à l’origine dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques, une telle structure est démesurée, allant à l’encontre d’un principe d’urbanisation raisonnable, de protection de l’environnement et des espaces naturels paysagers. Il est en complet décalage avec les besoins de la population, ou même les demandes des associations de cyclistes, qui réclament une utilisation différente de ces moyens (réseau de pistes cyclables, logements, etc.). Ce projet, qui comprend un Vélodrome avec restaurant panoramique, une piste de BMX couverte, une salle polyvalente, 500 places de parking ou encore 2000 m2 de bureaux, est totalement disproportionné et inadapté.
Par ailleurs, les élus EELV yvelinois ont une nouvelle fois dénoncé le montage financier, en partenariat public-privé, payé par la collectivité et les contribuables mais géré sans risques par une entreprise. “Une fois de plus, on collectivise les pertes et on privatise les profits” constate Nabila Keramane, conseillère régionale.
Ils ont également fait part de tout leur soutien à la démarche citoyenne et collective du groupe des « assignés de Montigny ». En raison de leur opposition à ce projet, ces habitants se voient menacés de poursuite judiciaire par la société Velopolis, filiale de Bouygues. “Ces pressions à leur encontre sont totalement injustifiables et menacent la démocratie locale et le droit des citoyens à contester des projets qui les concernent au premier chef. L’intimidation ne peut être tolérée et ne doit pas être un outil des entreprises contre des actions légitimes de la population.”
Ce 20 octobre 2011, les élus EELV ont voté contre les 5,5 millions d’euros prévus pour la construction du Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines. Conçu à l’origine dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques, une telle structure est démesurée, allant à l’encontre d’un principe d’urbanisation raisonnable, de protection de l’environnement et des espaces naturels paysagers. Il est en complet décalage avec les besoins de la population, ou même les demandes des associations de cyclistes, qui réclament une utilisation différente de ces moyens (réseau de pistes cyclables, logements, etc.). Ce projet, qui comprend un Vélodrome avec restaurant panoramique, une piste de BMX couverte, une salle polyvalente, 500 places de parking ou encore 2000 m2 de bureaux, est totalement disproportionné et inadapté.
Par ailleurs, les élus EELV yvelinois ont une nouvelle fois dénoncé le montage financier, en partenariat public-privé, payé par la collectivité et les contribuables mais géré sans risques par une entreprise. “Une fois de plus, on collectivise les pertes et on privatise les profits” constate Nabila Keramane, conseillère régionale.
Ils ont également fait part de tout leur soutien à la démarche citoyenne et collective du groupe des « assignés de Montigny ». En raison de leur opposition à ce projet, ces habitants se voient menacés de poursuite judiciaire par la société Velopolis, filiale de Bouygues. “Ces pressions à leur encontre sont totalement injustifiables et menacent la démocratie locale et le droit des citoyens à contester des projets qui les concernent au premier chef. L’intimidation ne peut être tolérée et ne doit pas être un outil des entreprises contre des actions légitimes de la population.”
Michel Bock, Nabila Keramane,
Jean Mallet,
Sophie Renard,
Mounir Satouri, Ghislaine Senée Conseillers régionaux EELV Yvelines